Modélisation et évaluation des effets à long terme du Grand Paris Express

Le futur réseau du Grand Paris Express (GPE) vise à améliorer la mobilité quotidienne et à désenclaver certains territoires en Île-de-France, en reliant le centre de l’agglomération et les principaux pôles d’emplois et de vie de la Région.

Au-delà de son impact immédiat sur les choix modaux et les émissions, le projet aura des effets structurels sur l’organisation spatiale de la métropole : répartition des activités (ménages, entreprises, services), densités, motorisation et permettra des synergies potentielles avec d’autres politiques de transport. C’est dans ce cadre que la Société du Grand Paris (SGP) a mandaté une étude portant sur le long terme (horizon 2050) et prenant en compte ces interactions.

Objectifs

L’étude visait à simuler les effets du GPE sur l’organisation spatiale et la mobilité dans la métropole, à produire des indicateurs spatiaux, modaux et environnementaux, à évaluer différents scénarios et à en comparer les effets.

Méthodologie

Un modèle intégré occupation du sol–transport a été développé avec le logiciel TRANUS. Ce modèle combine économie spatiale, équilibre offre-demande et théorie micro-économique du choix aléatoire pour simuler la localisation des ménages et des emplois ainsi que les comportements de mobilité. Les simulations ont fourni des indicateurs détaillés (densités, distances parcourues quotidiennement, temps passé dans les déplacements, répartition modale, véhicules-km, émissions), alimentant ensuite un bilan carbone et socio-économique.

Résultats

L’approche a permis d’évaluer les bénéfices à long terme du GPE, en intégrant interactions, synergies et effets d’entraînement sur la dynamique urbaine.